Peigné Edmond Jules
Peintre et Photographe à Montargis de 1861 à 1879
Sommaire
A propos du photographe - Peigné
Photographe à Orléans en 1860, 2 rue Vieille Monnaie. S’installe à Montargis en 1861. En mars, il vient opérer à Gien : « M. Peigné a bien voulu quitter un instant Montargis pour assister à notre mi-carême ; on sait encore qu’il a pris le cortège un moment avant son départ de la place du Champ. Les épreuves qu’il a faites sont charmantes. Il va les mettre prochainement à la disposition des habitants » [1].
À la fin de 1861, il propose « pour le jour de l’an des portraits, soit en grand, soit pour cartes de visite (…) Les améliorations que M. Peigné vient d’apporter à sa terrasse lui permettent d’opérer par tous les temps, si sombres et si nuageux qu’ils soient ; et un nouvel appareil, d’une grande puissance, destiné surtout aux cartes de visite, en abrégeant la durée, déjà si courte, de la pose, donnera à ses productions artistiques une nouvelle perfection » [2].
Il donne à cette époque comme adresse Grande Rue de Loing, maison Rousseau, au 1e; par la suite il indiquera tantôt 2 rue des Vieilles Étuves, tantôt 36 rue de Loing, sans doute au gré des travaux de démolition du quartier en vue de la création de ce qui deviendra la place Mirabeau. À la fin 1869, il semble avoir rénové son atelier :
« Photographie Ed. Peigné. Grande Rue de Loing. Maison Moreau au premier. Photographies en tous genres, noires et coloriées. Reproductions d’anciens portraits, etc. La terrasse vitrée et chauffée permet d’opérer par tous les temps » [3]. En juillet 1870 il précise « lumière supérieure, appareils nouveaux… » [4].
La guerre de 1870 le verra enrôlé dans la Garde Nationale sédentaire. Un état nominatif des candidats proposés pour le grade de capitaine porte l’appréciation suivante : « Sergent major au 27º de Ligne. Possède une bonne instruction, intelligent, actif. Je crois qu’il remplira mieux que tout autre les fonctions d’adjudant major. Montre beaucoup de zèle » [5]. On ne possède malheureusement aucune information sur une éventuelle participation de Peigné au conflit.
Il se retire en 1879 rue Saint Dominique.
Sources :
Jean-Marie VOIGNIER, Loiret d’argent – La photographie dans le Loiret au XIXème siècle
- Le Giennois, 1861, n°10 du 10 mars ; voir aussi le n°11
- Le Loing, 1861, n°50
- L’Indépendant de Montargis, 1869, n°49 du 4 décembre et suivants
- Le Journal de Montargis, 1870, n°30 à 44
- Archives Municipales de Montargis, RB1, dossier 1
Son adresse était :
Grande Rue du Loing
Montargis



























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